Un pont de Sainte-Anne revampé d’ici l’automne 2023

Des travailleurs s’activent déjà aux abords du pont de Sainte-Anne, à Chicoutimi, alors que débute un chantier de 10,6 millions $, qui sera complété à l’automne 2023. (LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE/LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE)

Des travailleurs s’activent depuis lundi aux abords du pont de Sainte-Anne, à Chicoutimi, mettant la table pour le début d’un chantier de 10,6 millions $, qui viendra notamment solidifier l’infrastructure. Le premier coup de pelle est prévu pour le 6 août, en vue d’une livraison du projet à l’automne 2023.


L’accès au pont ne s’en verra pas affecté pour les citoyens, comme en faisaient foi les vélos qui défilaient encore derrière Jacques Cleary, à l’entrée sud, mardi midi. Il était entouré pour ce lancement des autres conseillers municipaux de l’arrondissement de Chicoutimi, ainsi que de la ministre Andrée Laforest et de la mairesse Julie Dufour, à qui il a accordé beaucoup de crédit.

« On peut leur dire merci à toutes les deux, parce que le 6 millions $ à la Ville, c’est Mme la mairesse qui nous a passé ça. Et l’autre 4,6 millions $, si on n’avait pas eu une députée comme Mme Laforest, on ne l’aurait pas. On est chanceux d’avoir une députée comme elle, une ministre des Affaires municipales dans notre arrondissement, on voit tout ce qu’elle apporte au niveau de la Ville et c’est fantastique. »

Il aura fallu « beaucoup de téléphones, beaucoup d’échanges, beaucoup de questionnements, beaucoup d’analyses, à savoir si on fait telle ou telle partie? », a aussitôt poursuivi la ministre responsable de la région, soulignant que de tels travaux représentaient des coûts énormes.

Les conseillers Michel Potvin, Mireille Jean et Michel Tremblay, la ministre Andrée Laforest, le président de l’arrondissement Chicoutimi Jacques Cleary, le conseiller Serge Gaudreault, la mairesse de Saguenay Julie Dufour, ainsi que le conseiller Marc Bouchard étaient tous présents, mardi, pour souligner le début des travaux. (LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE/LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE)

Mais l’infrastructure, qui sert de « trait d’union » entre les deux centres-villes de Chicoutimi, est essentielle pour les piétons et les cyclistes, a insisté Mme Laforest. Puis, il était devenu nécessaire, pour des raisons de sécurité et de pérennité, d’aller de l’avant avec ce projet, une inspection réalisée en 2017 ayant démontré que des travaux structurels étaient de mise.

La première de deux phases, prévue jusqu’à l’automne, prévoit la réparation des membrures d’acier, la reconstruction de la rampe d’accès, la réparation de la culée sud et du tablier, le remplacement des garde-corps et la réfection des trottoirs, le tout sur la moitié du pont à partir de l’entrée sud, qui donne sur le boulevard du Saguenay. La seconde phase, qui consistera à effectuer les mêmes travaux sur l’autre partie de la structure, débutera le printemps prochain et s’achèvera à l’automne 2023.

« S’il arrive des urgences, une ambulance, par exemple, va pouvoir passer dessus, vu qu’on répare les piliers », a renchéri le président de l’arrondissement Chicoutimi, Jacques Cleary.

Questionné sur un éventuel retrait des palplanches dans la rivière Saguenay, ce dernier a affirmé qu’une telle chose n’était ni prévue, ni nécessaire.

La ministre Andrée Laforest, la mairesse Julie Dufour et le conseiller Jacques Cleary se sont mutuellement lancé des fleurs, mardi, pointant vers un travail de collaboration sans lequel le projet n’aurait pas été possible. (LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE/LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE)

« Ça fait même partie de l’histoire, même s’il y en a qui trouvent que c’est plus ou moins beau. C’est quand même une trace historique qu’on a », d’ajouter la mairesse Julie Dufour.

Les piétons et cyclistes auront accès au pont tout au long des travaux. (LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE/LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE)

Mais puisqu’il « faut avoir des projets dans la vie », Jacques Cleary dit vouloir éclairer le pont dans le futur. « Si Mme la mairesse dit oui, je vais essayer de t’aider », a rétorqué la ministre Laforest.

Rappelons que le contrat de 10,6 millions de dollars octroyé pour la réalisation de ce projet en juin dernier était 4,6 millions plus élevé que les premières estimations, augmentation qui avait été associée à l’inflation des coûts.

Selon l’article de Marc-Antoine Côté dans LeQuotidien.com